Quête de sens dans le travail : burn-out, perte d’intérêt, le mal-être au travail est-il généralisé ?

La quête de sens au travail est un sujet qui a pris de l’ampleur ces dernières années…

Ressources humaines
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La quête de sens au travail est un sujet qui a pris de l’ampleur ces dernières années, et pour cause : la priorité professionnelle n°1 des salariés aujourd’hui est de se sentir utile au travail. Cette quête de sens repose sur trois points : 

– avoir un travail qui apporte une satisfaction personnelle,

– avoir un travail qui offre plus de positif que de négatif,

– avoir le sentiment d’adhérer à une entreprise et à un projet.


Si l’un de ces points n’est pas complètement acquis, voire inexistant, le collaborateur risque de tomber dans une forme de mal-être. Or pour les entreprises la question du mal-être au travail est plus que jamais urgente, car, s’il se généralise, il peut mener à une augmentation du turn-over (taux de rotation du personnel dans une structure). Une conséquence dommageable tant pour les performances économiques que pour la marque employeur.

La quête de sens au travail, la problématique actuelle des entreprises

Le sujet de la quête de sens au travail s’est démocratisé au fur et à mesure des années pour devenir récemment une réelle problématique au sein des entreprises. En 2020, selon l’APEC, 94 % des cadres jugeaient important d’exercer un métier qui a du sens et dans lequel ils se sentent bien. En parallèle, une augmentation des troubles psychiques à cause du travail et une baisse de la santé mentale des collaborateurs est observée.

La volonté actuelle est de pouvoir s’épanouir pleinement dans son travail. Sans direction fixée par une stratégie de marque employeur, les entreprises peuvent parfois développer des environnements peu propices à l’épanouissement des collaborateurs. En voulant être toujours plus productives les entreprises sont de plus en plus exigeantes, ce qui peut mener au burn-out (un épuisement au travail à cause du stress).

Plus récemment, d’autres sortes de mal-être au travail sont apparues. Si le travail des ressources humaines ou des systèmes de management n’est pas optimal, les collaborateurs peuvent se retrouver à réaliser des tâches totalement inadaptées et en dessous de leurs qualifications. Cela peut se traduire par un brown-out (une perte d’intérêt et de sens au travail), ou encore un bore-out (un ennui au travail). La crise de la Covid-19 et les nombreux confinements ont mené près de 41% des salariés français à travailler de chez eux, ce qui a accentué ce mal-être au travail. Ces derniers se sont sentis totalement détachés de leur entreprise à cause d’un manque de lien tangible à cette période.

Le mal-être au travail entraîne avec lui son lot de problèmes psychiques et de santé, qui peuvent affecter durablement vos collaborateurs concernés. Il est donc important d’instaurer des leviers RH afin d’anticiper ce sentiment de malaise et d’éviter ses conséquences. 

Éviter une généralisation du mal-être au travail grâce à la marque employeur

Le mal-être au travail et ses problématiques, qui se sont encore plus multipliés depuis la crise de la Covid-19, ont poussé les entreprises à revoir leurs priorités en termes de fonctionnement et d’organisation. Cela passe notamment par une (re)définition de la marque employeur : levier transverse qui agit à la fois sur l’acquisition de nouveaux talents et la fidélisation des collaborateurs, la marque employeur place le salarié au cœur de la stratégie RH. Des actions sont implémentées au niveau du recrutement, de l’onboarding, du système de management ainsi que de la vie professionnelle quotidienne afin d’améliorer le bien-être au travail et de favoriser la quête de sens.

Il est primordial, lors de votre travail sur la marque employeur, de veiller à l’équilibre. Vos collaborateurs ne doivent être ni trop investis, ni pas assez. Le mal-être se trouve dans les extrêmes ! En ciblant clairement les missions de chaque collaborateur en fonction de leurs compétences, et en leur offrant des possibilités d’évolutions et en développant la cooptation, par exemple, ces derniers s’impliqueront naturellement dans les projets d’entreprises et en tireront de la satisfaction. La démocratisation de la flexibilité au travail peut également offrir aux collaborateurs un certain bien-être et promettre une meilleure gestion entre temps professionnel et personnel.

Solliciter régulièrement des feedbacks, qu’ils soient positifs ou négatifs, est une composante supplémentaire de votre marque employeur qui permet aux collaborateurs de se sentir totalement inclus et d’avoir un retour sur leur travail, tout en vous donnant des pistes d’amélioration. 

La quête de sens au travail est aujourd’hui un réel enjeu pour les entreprises. Les collaborateurs recherchent non plus seulement une gratification monétaire, mais également une gratification sociale. Des leviers simples, tels que la marque employeur, permettent d’éviter la généralisation du sentiment de mal-être au travail et les troubles psychologiques qui y sont liés.

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